Activités 2019 :
Escapade Gourmande 2019 :
C’est dans la perspective d’un week-end de Pâques ensoleillé que nous préparons la voiture et les bagages le jeudi soir 18 avril. Le rendez-vous est pris pour certains au Bouzouki le lendemain à 5h30 pour un départ groupé de quelques voitures. Oui c’est trèèèès tôôôôt, la nuit fut courte, mais le départ est fixé à Rethel où nous sommes attendus à partir de 7h15 pour le petit déjeuner à la table de Sandorine.
Au préalable, la fine équipe de Gérard (Lucy, André, Florent, …) nous avait fait un briefing le 13 avril à Couvin pour les explications sur le séjour. C’était aussi l’occasion de faire connaissance avec l’organisation et les participants.
Après 1h30 de route, nous arrivons vers 7h à Rethel, quelques voitures étaient déjà là, les organisateurs bien sûr, Dédé et son Espace double zéro bien sûr, et … la R18 de Pierre, Ghislaine et leur fils Benjamin, pile à l’heure, et même en avance, éhéhhh bien joué Pierre !!! A notre arrivée, nous recevons comme l’année précédente le road-book, ou devrais-je dire le dossier contenant les road-book de chaque demi-journée, car ayant mis la barre très haut en 2018, l’équipe a poursuivi dans l’excellence avec un syllabus contenant les cartes, road-book, explications des vins du Beaujolais, des différents crus qu’ils nous feront fort de déguster : Juliénas, Saint-Amour, Chénas, Moulin-à-Vent, Fleurie, Chiroubles, Morgon, Régnié, Côte de Brouilly, et Brouilly. Ajoutons-y un mot sur la commune de notre hébergement, les recettes de plats traditionnels, et le premier questionnaire d’André … on reviendra plus tard sur celui-ci ...
L’escapade commence donc par un bon petit déjeuner ; bon d’accord les tasses à café étaient loin du bol habituel de Marie Paule, et ne permettaient pas de tremper sa baguette, mais leur petite taille a permis de mieux se resservir !
Au fur et à mesure de l’arrivée des voitures, les tables se remplissent. 26 voitures de toutes les époques (la Cox ’67 de Phil jusqu'à des véhicules plus récents des années ’90 ou années 2000 pour la plus récente) amèneront les voyageurs à bon port (enfin presque, patiente !). Au total, 51 participants de tous les âges seront de la partie, je ne citerai que les plus jeunes avec Camille et également Thomas.
Le départ est donné peu après 8h pour une première salve de 242 km de Rethel à Villiers-sur-Suize pour l’arrêt de midi. Prendre la N51 (voie rapide) vers Reims et à 4.6 km, sortir par la D8 vers Vouziers. D’accord, on a vu les voitures précédentes qui sortaient, et nous avons bien lu sortie Vouziers, mais c’était pour la D18, dans le doute, on ne suit pas les autres et on remonte sur la N51 se disant qu’il y aurait la sortie pour la D8 Vouziers quelques mètres après. Bein non ! Ca commençait fort, déjà plantés à la 4ème case du roadbook ! En fait, c’est un rituel, chaque année notre départ se passe ainsi ! Donc 8 km plus loin, sortie suivante, et bien sûr pas d’entrée en sens contraire … Après avoir pu remonter sur la N51, nous croisons sur la voie inverse Pierre, Ghislaine, et Benjamin, suivis quelques secondes plus tard par la Porsche 944 Cabrio de Jean-François et Claudia, ouf, l’honneur est sauve, on n’est pas les seuls à se planter !
Direction Bar-le-Duc par des voies roulantes. Tout à coup, nous apercevons la Corvette noire de Marcel et Mireille reculée sous les bois … mais que fait-il ? Rien me dit mon épouse, il se mouche … A l’arrêt à Sermaize-les-Bains où nous stationnons sous les halles, Marcel m’avouera qu’il a essayé le coup de panne mais que la Corvette avait fini par redémarrer, problème d’alarme anti-vol qui empêche le démarrage semble-t-il … , ça n’annonce rien de bon ça, me dis-je. Nous laissons l’heureux couple qui venait juste d’arriver pour continuer vers le lieu de notre halte du midi à Villiers-sur-Suize à l’auberge de la Fontaine, un très beau village rural après Chaumont. Nous y rejoignons Michel et Alberte, Léon et Nicole, Matéo et Monique, qui ont passé la nuit sur place dans des chambres magnifiques aux dires de Michel.
Une fois à table, l’apéro et les plats se succèdent, mais toujours pas de Pol et Agnès ! Une heure passe et Gérard arrive à les joindre. En fait, André avait remis son premier questionnaire au matin, et l’une des questions concernait le lac de Der et sa superficie. Pour y répondre Pol a fait plusieurs fois le tour pour être sûr du résultat, d’où le retard ! (tu me remercieras plus tard Agnès ;-) ). Pierre lui nous raconte sa crevaison, et son passage dans un garage pour réparer le pneu. Après le délicieux repas, en route pour les 254 km jusqu’à notre destination à Villié-Morgon. C’est sous un magnifique soleil du sud que nous parcourons diverses citées fortifiées tels St Dizier et Langres. Ensuite direction Dijon, Beaune, Mâcon. Nous passons par Gevrey-Chambertin, Nuit St Georges sur la route des grands crus de Bourgogne, pour finir sous le soleil par le magnifique village de Julienas, et Chénas en Beaujolais via de belles routes sinueuses à souhait.
Nous arrivons à l’hôtel Le Villon vers 19h. Après installation dans les chambres et une douche, nous descendons au restaurant. A table, cette fois c’est l’équipe de Phil qui est manquante. Félicie, Nicolas et Guy Guy ont raté la dernière sortie Vinzelles avant le péage d’autoroute. Après 2 péages et à seulement 150 km de Genève, ils font demi-tour, pour nous rejoindre … un peu en retard ! Guy Guy continuera à ressentir les vibrations de la Cox dans les jambes de longues heures encore après son arrivée. Quant à Alex, il dut réparer le câble d’accélérateur sur sa Cox. Tout comme Nicolas, Alex est tombé en panne d’essence juste à la pompe. C’est ce qu’on appelle la maîtrise du risque !
Samedi, nous pûmes nous lever plus tard, car le départ était fixé à 9h10. Du matin, nous empruntâmes des paysages vallonnés, et donc des routes sinueuses, que nous eûmes le plaisir de parcourir en compagnie de Jean-François et Claudia à bord de leur Porsche 944. Il faut dire que le groupe de départ s’est assez vite disloqué au fur et à mesure des hésitations et marches arrière, de sorte que nous ne nous retrouvions plus qu’à trois voitures avec Roch et Martine. Ceux-ci finirent par s’arrêter, sans doute pour un arrêt pipi, je parle pour le (très petit) chien, n’est ce pas ! Nous croiserons encore régulièrement Roch, Martine et Thomas à bord de leur BMW 2002 au fur et à mesure de nos sorties respectives de road-book. Mais ayant à chaque fois une carte avec chaque road-book, il était aisé de retomber sur nos pattes à l’un ou l’autre carrefour sans devoir faire demi-tour. Ainsi les deux Porsche arrivèrent au magnifique village médiéval de Oingt dans lequel nous entrâmes avec Claudia et Jean-François à pieds et sans road-book ! D’abord accueillis par un musicien d’orgue de barbarie, ce fut ensuite une très belle balade sous le soleil, au travers des ruelles décorées de fleurs en tissus colorés. Nous rencontrâmes une voiture de la poste électrique (euh je m’égare là), et parcourûmes le tour de ronde, et pour terminer par la visite de l’église St Mathieu que même Valérie a pu admirer après avoir gravi courageusement les 32 marches à la force de ses béquilles (et de ses bras !). Nous terminerons la visite sur la terrasse à l’entrée du village où la plupart des participants s’étaient regroupés devant un paysage magnifique.
Mais il est temps de repartir après cet apéro car nous sommes attendus pour un autre apéritif à la cave de Gaël Dufour à ClocheMerle en Vaux-en–Beaujolais, suivi d’un repas festif chez le vigneron. Alors là, ce fût un repas mémorable, non par la qualité des mets (la saucisse lyonnaise n’a pas fait l’unanimité, j’en ai pour ma part repris 2 fois !), mais plutôt par l’ambiance mise par l’accordéoniste Michel ! Celui-ci nous remis un fascicule avec son registre de chansons françaises à chanter en accord avec son accordéon (enfin, en accord, c’est ce que nous croyions !) : les corons, le port d’Amsterdam, Michel Sardou, Michel Delpech, la compagnie créole, Jo Dassin et j’en passe ; Michel ne savait plus s’arrêter tellement nous en redemandions ! Tout cela s’est terminé en petit comité par l’interprétation très réussie de Félicie (Fernandel) par Nicolas, toujours accompagné par maître Michel l’accordéoniste et sous les regards ébahis des serveuses et cuisiniers qui n’en revenaient pas de cette prestation. En milieu d’après-midi, nous quittons la salle, j’en venais à me demander si le vigneron avait un permis d’exploiter tellement nous avons dû être bruyants pour les voisins ! Les cartons de vins rangés dans les coffres, nous partons pour la route des cols, le Mont Brouilly, la vue panoramique à la Terrasse, Chiroubles, et retour à l’hôtel. C’est là que Marcel a (encore) fait le coup de la panne à Mireille. Voilà déjà un moment qu’il entendait un bruit bizarre à son ventilateur (je parle du système de refroidissement de la Corvette, que les esprits mal tournés se ressaisissent !), et au départ du vigneron, il se doutait bien qu’il ne pourrait pas rentrer ainsi en Belgique, tout au plus espérait-il pouvoir rejoindre l’hôtel. A quelques centaines de mètres de l’hôtel, plus aucun bruit. Pour sûr le ventilateur ne tournait plus ! La température monta très vite (je parle toujours bien du moteur) et Marcel eut juste le temps de la ranger sur le parking (la voiture hein !). Après un appel téléphonique chez Marsch, le dépanneur arriva pendant le repas du soir, et la Corvette partit sur le plateau, direction un garage Chevrolet à Lyon. Tout le monde se laissa aller à un « ce n’est qu’un au revoir » alors que les gyrophares oranges s’éloignaient dans l’obscurité. Le repas se termina dans la bonne humeur, et le périple de Marcel et Mireille ne faisait que commencer …
Dimanche matin, nous sommes accueillis au petit déjeuner par Lucy et Gérard avec pour chaque équipage un cadeau de dimanche de Pâques : une bouteille de Beaujolais (si si déjà si tôt !), et 2 superbes verres gravés « Escapade gourmande 2019 Beaujolais ». Après le traditionnel « bonne fête » au bonjour de chacune des cloches réunies dans la salle, le départ est donné pour un circuit nommé « Beaujolais vert et escalade de cols », si si encore des cols !! Mais avant cela, la manœuvre de Marcel se met en place, enfin c’est ce qu’il pensait : enfin débarrassé de sa Corvette, il va pouvoir passer une matinée seul avec Mireille à l’hôtel, alors que tous seront partis ; l’assureur ayant prévu qu’une voiture de remplacement lui serait livrée dans la matinée. De notre côté, direction le musée du vin au Hameau Duboeuf pour … une dégustation de trois vins dans une magnifique salle de style cabaret Parisien au son du limonaire, grand orgue mécanique pourvu de bouteilles de vins remplies (de ??) à des niveaux différents en lieu et place des tuyaux habituels. Après quelques autres achats, non alcoolisés bien sûr, nous partons en direction du restaurant pour le diner de Pâques à Saint-Georges-de-Reneins. Côté voitures, dès l’arrivée au restaurant en question, et à chaque arrêt suivant, Alex aura la tête plongée dans le moteur de sa Cox. Problème de ralenti résolu provisoirement par une tape et un déclic ! Quelques minutes plus tard, quelle ne fut pas notre surprise de retrouver Mireille et Marcel à notre table ! Florent était allé aimablement les chercher à l’hôtel pour participer au repas, la voiture de remplacement ne devant finalement arriver que dans l’après-midi. Ils avaient rendez-vous à l’hôtel à 15h30. Le serveur ayant été mis au parfum, il les avait à l’œil, et dès qu’ils eurent fini un plat, le suivant arrivait. C’est donc gavés, et après un roulé sous la table de Mireille, qu’ils retournèrent à l’hôtel à l’heure prescrite dans le yaourt rouge de Dédé pour y prendre un taxi qui les y attendait afin de retourner près du restaurant prendre la voiture de location ! Une histoire belge quoi ! De notre côté, c’est aussi ga vés et repus par la canette que nous repartirons pour … une visite et dégustation à la coopérative de Fleurie ! Beaucoup de participants ayant déclaré forfait, c’est la moitié du groupe qui sera présent aux explications d’un passionné membre de la coopérative. Au soir, retour à l’hôtel et recherche des réponses aux questions d’André, ce dernier ayant fait fort avec des feuilles doubles faces les samedis et dimanches pour départager les ex aequo !
Ah oui, l’aventure de Mireille et Marcel n’est pas encore terminée puisqu’ils étaient absents au repas du soir. En effet, ils étaient toujours à Lyon et avaient des soucis de carte de banque pour payer la caution de la voiture de location. Au final, pas de voiture et retour à l’hôtel en taxi. Tout ça pour ça ! Ils entrèrent après 21h au restaurant sous un tonnerre d’applaudissements.
Lundi matin, nous reprenons la route vers Couvin. Départ à 7h45, et un peu plus tard pour Guy Guy qui avait enfermé les clés dans la Cox lors du chargement des bagages ! Heureusement Nicolas n’a pas que des talents de chanteur ! Nous arrêtons vers 11h à mi-chemin et dinerons à Villiers-sur-Suize comme à l’allée (tout le monde était à l’heure cette fois). Etienne et Danièle avaient aimablement accueilli les 2M (Marcel et Mireille) dans leur Mercedes 260 SLE pour le retour. Vous auriez vu Mireille faire signe à la fenêtre de sa berline, on eut dit un couple de jeunes mariés dans leur voiture de cérémonie !
L’après-midi fut une longue route de 305 km jusqu’au Domaine des Forges de Pernelle pour le souper. Les participants étaient là autour de 19h sauf le club de Piiiiet (ou Phil) qui arriva en dernier vers 20h. C’est un repas un peu plus light (mais non moins bon) qui nous attendait après la Sangria apéritive. Après les cadeaux remis par les participants aux organisateurs en remerciements pour ce fabuleux week-end ; à leur tour, les organisateurs annoncèrent les gagnants du « Quizz » d’André (qu’il devrait appeler « thèse de doctorat » pour la prochaine édition vu la difficulté et le nombre de questions !). Premier prix : votre serviteur, deuxième prix Dédé, troisième prix Camille, quatrième Marc et Gigi (la dame qui roulait la fenêtre ouverte indépendamment de la vitesse de Marc), cinquième Ghislaine et Pierre !
Ceci clôture cette belle cuvée 2019 de l’Escapade Gourmande, que l’on pourrait aussi nommer « le rallye de ceux qui aiment rouler (1500km), bien manger, et se retrouver entre amis dans une belle région avec une superbe organisation » ! Merci à Gérard et toute l’équipe pour ce superbe week-end de Pâques rempli de souvenirs.
Yves Delpature
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